Les pompes à chaleur, une solution économique et écologique pour se chauffer
La pompe à chaleur est une alternative écologique et économique au chauffage traditionnel. Son fonctionnement est respectueux de l’environnement. Cet appareil permet de chauffer un logement tout en réalisant des économies substantielles sur le long terme.
Plan de l'article
Fonctionnement de la pompe à chaleur
Une pompe à chaleur fonctionne selon le principe de la thermodynamique. Elle transfère la chaleur contenue dans l’air extérieur, l’eau ou le sol vers le logement pour le chauffer. Elle est composée :
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- d’un compresseur ;
- d’un condenseur ;
- d’un détendeur ;
- d’un évaporateur.
La chaleur est captée à l’extérieur par un fluide frigorigène grâce à l’évaporateur. Sous l’effet du compresseur, le fluide se réchauffe dans le condenseur. Il cède sa chaleur à un circuit d’eau qui la redistribue dans le logement via des radiateurs ou un plancher chauffant. On distingue principalement les pompes à chaleur air/air, air/eau, eau/eau et sol/eau selon la source et le vecteur énergétique utilisés. L’expertise d’un chauffagiste à Fribourg vous aide à en savoir plus et à faire le bon choix.
Installation d’une pompe à chaleur
L’installation d’une pompe à chaleur nécessite une préparation minutieuse. Déterminez le type de pompe à chaleur le plus adapté en fonction des caractéristiques du logement et de l’environnement extérieur. Des travaux de terrassement sont réalisés pour implanter la partie extérieure, généralement composée de l’évaporateur enterré ou posé au sol. L’installateur se charge ensuite des canalisations et du raccordement électrique.
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Pour une pompe à chaleur air/air, l’unité extérieure est fixée au mur ou sur le toit. Une pompe à chaleur air/eau nécessite l’installation de bouches d’extraction et de rejet d’air. Une PAC sol/eau requiert le forage d’un ou plusieurs puits verticaux de 100 à 200 mètres de profondeur.
L’unité intérieure est installée dans une pièce technique ainsi que le groupe de sécurité et le circulateur. Le coût moyen d’installation, main d’œuvre comprise, se situe entre 7000 € et 12000 € pour une PAC air/air sur une maison de 100m2. Une PAC sol/eau ou eau/eau est plus onéreuse, entre 12000 € et 16000 €.
Économies réalisables à moyen terme
Les économies générées par une pompe à chaleur sont substantielles sur le long terme. À titre d’exemple, une maison individuelle chauffée précédemment au gaz avait une consommation annuelle moyenne de 7000 kWh. Le coût moyen du gaz s’élève à environ 1000 € par an pour le chauffage.
Avec une pompe à chaleur air/air bien dimensionnée, la consommation électrique s’élèvera à 2000 kWh par an en moyenne selon la réglementation thermique. Le coût annuel du chauffage est d’environ 400 € aux tarifs actuels. Même en prenant en compte l’investissement initial d’environ 10 000 €, le retour sur investissement se fera au bout de 7 à 8 ans grâce aux économies réalisées chaque année de 600 €.
Pour une PAC sol/eau, plus onéreuse à l’installation mais également plus performante, la facture électrique sera de 1500 kWh par an seulement, soit 300 €. Le retour sur investissement sera donc encore plus rapide, entre 5 et 6 ans. Par ailleurs, des aides comme le CITE ou MaPrimeRénov’ peuvent diminuer le montant de l’installation de 1000 € à 3000 € selon les ressources des ménages.
Types de pompes à chaleur
La pompe à chaleur air/air capte la chaleur dans l’air extérieur grâce à une unité extérieure. Ce modèle est le plus simple à installer, mais le moins performant.
La PAC air/eau fonctionne également à partir de l’air ambiant. Son unité intérieure se compose d’un ballon tampon et d’un circuit hydraulique pour le chauffage et l’ECS.
La pompe à chaleur eau/eau utilise des sondes dans le sol ou dans un plan d’eau pour plus d’efficacité. En hiver, elle délivre jusqu’à 4 kW de chaleur pour seulement 1 kWh consommé.
La PAC sol/eau profite de la température plus élevée et constante du sous-sol grâce à des collecteurs enterrés, ce qui en fait le système le plus performant.
Dimensionnement d’une pompe à chaleur
Pour dimensionner correctement une PAC, l’étude des besoins thermiques du logement (surface, isolation…) est nécessaire. Ses caractéristiques architecturales doivent également être prises en considération, que ce soit :
- l’orientation ;
- les protections solaires ;
- la ventilation.
Sur cette base, un audit énergétique définit la puissance frigorifique nécessaire en watts pour satisfaire les besoins en chauffage et eau chaude. En surdimensionnant, on augmente les coûts et en sous-dimensionnant, le confort s’en ressent.
Aides financières
Le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) accorde une réduction d’impôt pouvant atteindre 300€ pour l’installation d’une PAC. Ce crédit d’impôt de 30% s’applique sur les dépenses d’installation dans la limite de 10000 € de travaux.
L’ADEME propose également des primes Air/Energie selon le niveau de ressources du ménage. Pour les foyers aux revenus modestes, la prime peut atteindre 4000€. Pour les foyers aux revenus intermédiaires, la prime est de 1500€. Ces aides de l’ADEME sont cumulables avec le CITE.
De nombreuses collectivités locales complètent ces aides nationales. Par exemple, la région Grand Est propose jusqu’à 3000 € de subvention. Le département du Bas-Rhin accorde quant à lui 1500 € d’aide pour une PAC air/eau et 1000 € pour une PAC air/air.
Confort d’utilisation
Grâce à une PAC, il est possible de bénéficier d’un chauffage doux et diffus dans tout le logement, tout en disposant d’eau chaude à volonté. Le système fonctionne de manière entièrement automatique via une programmation et des thermostats d’ambiance pour réguler la température en fonction des pièces et des habitudes des occupants.
Pour un chauffage au gaz ou au fioul, la chaleur se concentre sur les radiateurs. En revanche, une PAC diffuse la chaleur de manière homogène dans toutes les pièces via le système de ventilation ou les convecteurs sur les murs. La température peut ainsi être maintenue à un niveau agréable sans devoir porter de couche supplémentaire.
Entretien et durée de vie
Contrairement aux chaudières, les pompes à chaleur ne nécessitent quasiment aucun entretien. Seul un nettoyage annuel du filtre à poussières est requis. Leur durée de vie moyenne est estimée entre 15 et 20 ans. Au-delà, des révisions sont possibles mais les principaux composants comme le compresseur ont généralement une durée de fonctionnement de plus de 15 ans.
En définitive, la pompe à chaleur apparait comme une solution écologique et économique pour le chauffage d’un logement. Grâce à des coûts de fonctionnement réduits et un investissement rapidement amorti, de nombreux foyers en sont satisfaits. Respectueuse de l’environnement, elle permet de réaliser des économies substantielles tout en assurant un confort thermique optimal au quotidien.
