Les rambardes métalliques sont-elles plus résistantes ?

Matériaux traditionnels des garde-corps, l’acier et l’aluminium sont réputés pour leur solidité face aux agressions du temps. Leur supériorité en termes de durabilité n’est pourtant pas si évidente. Si leur résistance à la corrosion peut être optimisée par de bons traitements, ils requièrent un entretien régulier. D’autres matériaux tels que le bois ou les composites sont souvent considérés comme moins performants trop hâtivement. Avant de tirer des conclusions, une comparaison objective s’impose. Il faut prendre en compte des critères aussi bien techniques qu’esthétiques ou économiques sur l’ensemble du cycle de vie.

Les avantages supposés des matériaux métalliques

L’acier inoxydable et l’aluminium sont les matériaux les plus utilisés dans la fabrication de garde-corps. Ils sont principalement reconnus par leur robustesse et leur durabilité par rapport au bois. Leur rigidité structurelle semble offrir une protection pérenne face à l’usure du temps, aux chocs et aux intempéries. La légèreté de la rampe d’escalier en inox facilite, entre autres, sa manutention et sa mise en place. Par ailleurs, ces types de métal sont peu sensibles aux parasites, aux bactéries et aux champignons. Ils sont ainsi considérés comme plus hygiéniques, d’autant plus que ces rambardes sont plus faciles à entretenir. Ils ne requièrent pas de traitement spécifique et fastidieux pour préserver leur esthétisme sur le long terme.

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La résistance à la corrosion

La résistance à la corrosion constitue un critère important pour déterminer la pérennité d’une rambarde métallique. Les fabricants appliquent généralement des traitements de surface tels que : 

• la galvanisation ; 
• la peinture ; 
• l’anodisation.

Ces techniques créent une barrière protectrice contre l’humidité et l’oxygène responsables de la rouille. L’acier galvanisé ou l’aluminium anodisé bénéficient ainsi d’une protection accrue. Le choix d’alliages inoxydables comme l’acier 316L ou le titane apporte une résistance native à la corrosion marine ou industrielle. Pour un impact esthétique moindre, certains matériaux prennent également une teinte grise résistante au fil du temps, à l’instar de l’acier corten. Quel que soit le procédé, un entretien régulier reste indispensable pour entretenir durablement cette qualité des rambardes métalliques. Il faut appliquer des produits neutres préservant les protections existantes.

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La durabilité dans le temps 

Pour évaluer leur résistance dans la durée, les rambardes métalliques sont soumises à des essais de vieillissement artificiel. Cette méthode simule des dizaines d’années d’exposition aux intempéries et à tout type d’agressions. Les échantillons sont placés en extérieur, en chambre climatique ou en brouillard salin. Ils subissent alternativement un changement de température, une irradiation aux rayons UV ou un jet d’eau. Dans la réalité, vous pouvez observer des garde-corps métalliques centenaires ayant traversé les époques avec leurs seules patines esthétiques. Ils témoignent de la pérennité des bons alliages et des traitements appropriés. À l’inverse, les ouvrages anciens mal conçus présentent des rouilles et d’importantes déformations après quelques décennies seulement.

L’entretien et les réparations 

Un nettoyage annuel à l’eau additionnée d’un produit doux permet d’éliminer les salissures et les résidus corrosifs. Les joints en silicone sont vérifiés et restaurés si nécessaire. Après 5 à 10 ans selon la pollution atmosphérique, un ponçage léger des surfaces est indispensable. Il est suivi de l’application d’un nouveau revêtement anticorrosion. Les protections (peinture, galvanisation…) offrent généralement une durée de 10 à 15 ans avec un entretien régulier.